La presse en parle

Vous pensiez que votre sapin de Noël, acheté dans un magasin ou sur un marché, était en provenance directe du Jura, du Morvan, voire du Danemark ?


Erreur ! Il a peut-être grandi en Pays de la Loire. Même si la production régionale, estimée autour de 90 000 sapins, reste marginale, elle s'est développée au cours de la dernière décennie.r

Salarié puis patron de la jardinerie

Certains agriculteurs ont pris l'initiative de faire grandir quelques plants pour diversifier leur activité (lire ci-dessous). Pour d'autres, l'option a été plus radicale. C'est le cas pour Ludovic Brevet, installé à Saint-Quentin-en-Mauges (Maine-et-Loire). Salarié dans une jardinerie, il en prenait les rênes en 2006 au départ en retraite du patron. « J'y avais commencé comme saisonnier, dit-il. Il y avait une petite production de sapins de Noël. »

Une petite production qui allait vite devenir grande. Ludovic Brevet décidait de se concentrer sur cette activité. « Il y avait des débouchés en démarchant les secteurs de Nantes, Angers, Cholet... » La société « Le Sapin d'Anjou » était née.

La production progressait rapidement, pour atteindre 60 000 sapins par an. Aujourd'hui, de 360 000 à 400 000 plants grandissent sur une cinquantaine d'hectares. La terre argileuse, les terrains bien drainés par une pente légère se prêtent aisément à cette culture.

Longtemps confidentielle, la production progresse en Pays de la Loire. On y fait pousser environ 90 000 des 370 000 arbres achetés ici chaque année. La plus grosse exploitation est dans les Mauges.

 

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À l'approche de décembre,la fièvre monte.

Les sapins livrés en pot ont été extraits début novembre. Puis les « grandes tailles » (jusqu'à 12 ou 13m !) ont été coupées à destination des collectivités. Et depuis la mi-novembre, la production tourne à plein régime : 2 000 à 3 000 sapins sont livrés chaque jour.

Un sécateur hydraulique assure la coupe au ras du sol, puis chaque sapin est placé dans l'emballeuse qui assure sa mise en filet. Direction : les grossistes, les collectivités... mais aussi les associations dont beaucoup financent leurs actions par la vente de sapins. Et il faut être au rendez-vous : près de la moitié des sapins sont achetés entre le 1er et le 10 décembre. Longtemps le plus répandu, le traditionnel épicéa a cédé du terrain face au Nordmann. Cette variété en vogue a l'avantage de ne pas perdre ses aiguilles... mais ne sent pas le sapin !

« Mon préféré : l'épicéa »

« L'épicea reste mon préféré. C'est le vrai sapin avec son odeur. Il est fourni et plus facile à former », confie Ludovic Brevet qui s'est néanmoins adapté à la demande du marché : le Nordmann représente plus des deux tiers de sa production.

À la mi-décembre, lorsque la « campagne » 2016 sera achevée, le travail se concentrera sur la préparation des Noëls suivants. En début d'année, le travail de taille permet d'assurer la forme du sapin. En juillet, les bourgeons de la dernière couronne sont cassés à la main et, à l'automne, les jeunes plants sont mis en terre... pour six ans environ. Pas de trêve pour le sapin de Noël ! - Source : Courrier de l'Ouest le 22 novembre2016

IL FAIT POUSSER LE SAPIN DE NOËL MADE IN ANJOU

Article Courrier de l'Ouest du 16 décembre 2014 (cliquez ici)

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